Mercredi 1er Juillet 2009 – L’Atelier (Luxembourg)
Ah pour une nouvelle, c’est une nouvelle. Lamb of God, nos bons gros rednecks Américains en visite dans le petit Luxembourg. Première venue, saluée comme il se doit vu que la salle est remplie à 80%. Bref,pas de chichis, début avec ExInferis. Argh, on les redoutait les coquins. Et d’entrée de jeu, le son est plus que dégueulasse. Un peu comme si vous écrasiez vos rangers dans une flaque de vomi. Vous voyez ? Mais si, le « scrouitch splotch scrouitch » là. Et bien voilà, c’était ça. Bref inaudible et catastrophique. Et pas intéressant. Alors comme remède, c’est un peu comme les peines de cœur, il faut se plonger dans la bière. Direction le bar pour une petite 33cl. à…3,50€ ! Ouille. Nous qui étions contents de ne pas avoir payé l’entrée (merci Romuald, de nous avoir fait économiser 25 €)… Deuxième surprise, notre regard se pose par mégarde sur le merchandising de Lamb of God. Et là, enfer et damnation : 30 € le simple tee shirt. BAM. Putain, c’est pas la crise pour tout le monde, semble-t-il. « On en déduira ce qu’on veut » comme dirait Francis Kuntz, notre Grolandais.
En parlant des gars de Richmond, les voilà qui posent le matos et font les balances. Chris (batterie) est plus que motivé en faisant lui-même les soundchecks pour la voix, en serrant deux trois mains au passage. Sympa et rare. Un peu d’attente, et à 21h30 pile…salle dans le noir, intro à la guitare sèche. Les luxembourgeois (et autres Français) hurlent le nom de Lamb Of God. Poings levés. Et là, « In Your Words » explose à la gueule du public qui se déchaîne vite en quelques notes. Ca se bouscule gentiment pour finir en bon pit coreux.
Et les « tubes » du groupe s’enchaînent : « Now you’ve got something to die for » ou encore « Ruin ». Mais y a un mais. On n’est pas dans une bouillie sonore mais presque. J’ose espérer que c’est dû à mon placement, mais le son est atroce. Horriblement fort, il en déforme les guitares. La voix est noyée, les guitares semblent boostées au reverb puissance 1000, ça nage ça nage mes amis. Au point que certains riffs, pourtant énormes car ils sont la force du groupe, tombent en désuétude totale.
Par contre, niveau setlist, le public est gâté : folie furieuse sur le culte « Laid to Rest », ou encore sur les titres du nouvel album, à l’instar de « Set to fail ». Rien à dire, ça passe parfaitement l’épreuve du live. Randy est littéralement déchaîné et headbangue dès qu’il le peut et brosse le public dans le sens du poil, ça on ne pourra pas dire le contraire. Les éloges aux Luxembourgeois sont apportés sur un plateau d’argent. Public qui lui rend bien, en hurlant le nom du groupe dès qu’il s’absente 10 petites secondes pour boire un coup.
Les moments forts du set sont probablement le « titre très punk et rapide : Contractor » (comme l’annonce Randy), « Redneck » et bien sûr « Black Label » pour finir où le circle pit est énorme et détruit de tous les côtés. Violent !
Le concert s’achèvera sur un Joyeux anniversaire à l’un des gratteux qui se voit apporter un gateau par trois bombasses en mini short, et la salle qui lui chante son anniversaire !

En regardant sa montre, on s’aperçoit alors qu’il n’est que 22h30. Oui, faut croire qu’il y avait école demain. Le set de LoG aura duré une heure tout pile. Certains ont payé (oui haha) 25 € pour 1 h de LoG et une première partie de 30 minutes peut-être. Avec la bière à 3,50 €, ça pourra faire mal au cul la prochaine fois. Reste que malgré le son plus qu’approximatif et bien trop fort (hein ???), le concert fut bien agréable et on ne peut être que ravi de voir un public aussi déchaîné. Surtout quand il est Luxembourgeois, haha ! (et pan.)