PARIS EXTREME FESTIVAL - 26/27/28.03.2010

[sludge jm]

des tofs de discharge et exploited ?? merci !!!

[krokett]

deja quelques photos en ligne de la journée hardcore sur mon facebook (Orel Kichigai),
je mets tout ça sur mon myspute d'ici 24hrs... et ailleurs par la suite
(dans la semaine je balance les deux autres jours)

[NicoSata]

Pinaise, j'avais sauvegardé un embryon de report ici même en cliquant "sauvegarder", on dirait bien qu'il s'est perdu...

[Tangui]

Pinaise, j'avais sauvegardé un embryon de report ici même en cliquant "sauvegarder", on dirait bien qu'il s'est perdu...

panneau de l'utilisateur (en haut à droite du forum) >> Gestion des brouillons >> et hop tu retrouves ton embryon de live report

[NicoSata]

Pour rentrer un peu plus dans le détail de ce que j'ai vu de la journée du samedi...

Pour être honnête, ça fait un bail que je n'écoute plus de hardcore, ou plutôt que je ne suis plus vraiment cette scène, et c'est sous l'impulsion de MacFly (guitariste de Back From The Dust et Call To Order, deux groupes moribonds sdz hxc reprezent) et de mon filleul Sam, que je me décide à venir faire un tour à l'Elysée-Montmartre.

Le temps que leur train arrive, on déboule à la toute fin de TRC qu'on aura entendu du coin de l'oreille pendant la phase de récupération des places: la salle se vide au moment où on y entre, ce qui nous permet d'aller nous poser entre le bar et la console, zone stratégique que je ne quitterais quasiment pas pour ma part.

Il est 14h30, donc rien de surprenant à ce que l'audience majoritairement lookée "gangsta" (l'uniforme "beatdown" me dit Matthieu) soit clairsemée, même si c'est aux parisiens de XPROVIDENCEX d'investir la scène.

Le groupe à l'air "beatdown", et joue du "beatdown" (ça tombe bien): hardcore saccadé axé sur les mosh-parts et les poses "h-i-p-h-o-p", j'imagine que le style se veut groovy (mouais) et violent (assurément)... ça envoit pas mal, et je prends toujours autant de plaisir à voir certains des zicos (surtout le chanteur et le bassiste si je me souviens bien) enchainer les "katas" sur scène. Le groupe représente le Paris Hardcore à grand renfort d'hymnes fédérateurs plutôt bien envoyés tels que "PHC" et "This Is Paris": j'irais pas jusqu'à dire que ça me rappelle ma jeunesse, n'ayant jamais été vraiment coreux ni vraiment parisien, mais je me laisserais presque prendre au jeu.

Le set est court, car l'affiche est dense, et c'est au bout d'une courte demi-heure que XPROVIDENCEX cède la place à NASTY, "from Belgium and Germany" aux dires de leur frontman. Le groupe vient d'arriver sur la capitale et n'a même pas eu le temps de camper son stand de merch, ce qui ne l'empêche pas de balancer son (oh surprise) "beatdown" à la face d'un public parisien ravi. Le groupe est très statique, vaguement "martial" dans l'attitude (mention spéciale au batteur culturiste qui joue comme si il faisait de la muscu), et c'est le chanteur qui assure le spectacle d'une manière toute particulière, "ondulant au rythme des saccades de la musique"... Toujours est-il que la double ration de beatdown a un peu de mal à passer, même si c'est cette fois encore plutôt bien exécuté (à noter l'OD de double grosse caisse déplorée par Sam).

DO OR DIE sont belges eux aussi, et malgré leur apparence ils ne jouent pas de beatdown mais un hardcore très métallisé, qui me rappelle un peu ce vers quoi la "scène" tendait à l'époque où j'ai arrêté de la suivre (H8000 and co, hardcore-metal et pas metalcore à mèche). Vraiment bon set, bonne présence, avec deux chanteurs (plus complémentaires physiquement que vocalement)... un bon concert par un groupe vraiment au point et qui avec sa musique plus rapide permet de rompre la lassitude qui tendait à s'emparer de nous.

THE ARRS joue dans un registre un peu similaire, quoiqu'encore plus metal tant dans le son que dans l'attitude et la scénographie: poster d'apocalypse en fond de scène, lights à l'avenant, statisme rigoureux des zicos... seul le chanteur rappelle les racines hardcore du groupe avec son look à la Rick Ta Life: hoodie, bandana et dreadlocks, il se fend lui aussi de quelques "katas" sur scène pour mon plus grand plaisir et rappelle à plusieurs reprises les origines du groupe à grand renfort de discours entre les morceaux. En ce qui me concerne, le problème viendra essentiellement du chant en français: à quelques très rares exceptions, je peux pas, ça passe pas...

Un après-midi sympa donc, même si je me faisais guère d'illusions quand à l'intérêt que j'y trouverais...

La pause goûter est plutôt bienvenue, on sort se rafraîchir et se restaurer, et retour à 19h pétante (because annulation de KICKBACK, dommage) pour KNUCKLEDUST que mes deux jeunes cousins venaient expressément voir. Sans vouloir faire mon daron, j'avais laissé le groupe à son split avec INDECISION, et j'en avais un assez bon souvenir... Première constatation, exception faite du bassiste (visiblement intérimaire), le groupe transpire l'expérience et en impose sérieusement avec son guitariste-basketteur et son explosif chanteur latino (non, j'ai pas dit bomba-latina). Ce dernier passe d'ailleurs un certain temps dans le pit chauffé à blanc, provoquant pile-ons et singalongs pour le plus grand plaisir du public. On comprend vite que c'est en deuxième mi-temps que la seconde journée du Paris Extreme Fest va se jouer: d'autant qu'après les anglais de KNUCKLEDUST, ce sont 3 formations US qui vont se succéder sur scène... et en hardcore la classe américaine... (tbc)

[krokett]

le batteur de NASTY sous mutox, c'est Dolph Lundgren :

[MOUSSOR]

Dansez maint'nant, batards de français

[Couille . Molle]

mention spéciale au batteur culturiste qui joue comme si il faisait de la muscu


hehehe putain carrément J'ai vu vite fait, m'a bien fait marrer

[Seb On Fire]

Plus qu'un culturiste, c'est le sosie officiel de Dolph Lundgren! Il est ouf ce type

[krokett]

jvous balance une photo de lui derriere sa batterie dans la soirée