Les conditions climatiques nous ont fait craindre le pire, d'ailleurs certains fans (anglais notamment) n'ont pas pu faire le déplacement pour cause d'avion cloué au sol. Même si l'aéroport de Beauvais était un sacré bordel nous avons eu la chance d'arriver à Stockholm avec seulement une heure de retard ce qui nous a laissé le temps d'aller nous poser un peu avant le concert. Ouverture des portes 19h, nous sommes donc en place à l'extérieur de la porte une dizaine de minutes avant. Les suédois, plus malins, arrivent au compte goutte dans la demi heure qui suit. Oui il neige et on se caille bien violemment. A l'entrée c'est la ruée sur le merch. Affiches, T shirts commémorant l'évènement, maxi sorti pour l'occasion avec deux reprises inédites le tout a des prix très abordables Candlemass ne se fout pas de la gueule de ses fans encore une fois !
Un petit mot sur la salle, Debaser Medis. En plein milieu du centre moderne de Stockholm, au sud de la capitale suédoise c'est une belle salle de 850 places assez classique. La scène est barrée d'un rideau rouge très classieux quand nous rentrons. Et le moins qu'on puisse dire c'est qu'on a eu le temps de l'admirer ce rideau. Le temps que tout le monde fasse sa razzia au merch et commence à écluser au bar le groupe se fait attendre. C'est vers 21h30 alors que tout le monde commence à perdre patience que résonne l'intro du show (Marche Funebre). C'est donc Robert Lowe qui ouvre les hostilités. Au programme le même show qu'au Hellfest pour échauffer les musiciens et le public. Des titres des deux albums avec le chanteur ricain et quelques classiques de la période Marcolin. L'ambiance de la soirée et la présence de Längqvist ont du booster Lowe. J'aime beaucoup son chant et sa présence sur scène mais je l'ai jamais vu et entendu aussi bon que ce soir là. Impressionnant. A noter également un son d'une clarté et d'une puissance parfaite pour la musique de des suédois. Du grand art.
Mais ce que tout le monde attend c'est bien entendu la deuxième partie du show. Le rideau se ferme, le temps d'enlever le backdrop de Death Magic Doom et de le remplacer par le vieux crâne de la pochette d'Epicus Doomicus Metallicus. Au bout de 5 petites minutes le rideau s'écarte pour laisser la place à Mappe Björkman tout seul à la guitare acoustique 12-cordes qui nous joue l'intro culte de Solitude. La folie s'empare de la salle. L'album est donc joué dans l'ordre et en entier avec un Längqvist en pleine forme. Entendre ces morceaux avec le chanteur d'origine (et les 3/4 du public qui chante tout le long à gorge déployée) c'est vraiment quelque chose d'unique et d'indescriptible. Pour ceux qui ont vu le DVD des 20 ans je peux vous dire que le niveau vocal de Längqvist entre les deux performances n'est même pas comparable (et oui c'était déjà très bon). Il ose aller chercher les notes plus aigues, se laisse aller à plus de cris. Il semble également très à l'aise sur scène dans un style bien sûr très différent de Lowe avant lui. Un moment magique donc qui s'achève par un public en transe chantant les chœurs sur "A Sorcerer's Pledge".
Pas de pause, la star de la soirée sort de scène pour laisser la place à un medley de titres issus de l'album "Tales of Creation" un peu bizarre puis Robert Lowe revient pour chanter le classique Well of Souls et en guise de bouquet final le Stargazer de Rainbow avec un claviériste et une photo de Dio en fond de scène. Bel hommage et encore une fois magnifique performance vocale de l'américain. Un final plein d'émotion pour finir cette soirée en apothéose. Un moment à part pour tous les amoureux de doom qui malheureusement ne verra pas le jour en DVD (ou alors les caméras étaient bien cachées). Il fallait y être tout simplement
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