Nashville Pussy passe régulièrement par la France, dans des salles de taille moyenne, mais généralement bien remplies.
Contrairement au concert de l’année dernière au Plan de Ris Orangis, de nombreux titres que je ne connaissais pas ont été joués au Forum de Vauréal ce soir là. N’étant pas un expert absolu de la discographie des Géorgiens, je ne sais pas trop si les morceaux provenaient de leur passé héroïque ou d’un nouvel album à venir.
Le concert a été intense, assez brutal, avec un volume sonore élevé, et quasiment sans pause entre les morceaux (sauf pour engloutir un verre de Jack Daniel’s).
En ce qui concerne les musiciens, côté dames, Rhuyter Suys a abandonné les strip teases, ce qui est une option raisonnable compte tenu de l’affaissement naturel de sa poitrine. Elle continue cependant à bouger dans tous les sens en grimaçant, tout en balançant ses solos AC/DCiens survitaminés. On constate également un énième changement (temporaire ?) de bassiste, la « classieuse » Karen Cuda ayant été remplacée par une jeunette rondouillarde qui tient bien le rythme.
Pas de changement chez les messieurs : Blaine Cartwright est toujours laid, obèse, suant et dégarni, et tient parfaitement le centre de la scène. Jeremy Thompson est monolithique derrière ses fûts qu’il cogne consciencieusement comme un bûcheron. A la fin du concert, comme d’habitude, ils ne se mêleront pas au public.
En revanche, respectant les traditions, les deux miss passent un long moment avec les spectateurs, pour des séances de photos et de dédicaces. L’année dernière, ayant été écœuré par l’haleine de Rhuyter qui buvait un gros rouge vraiment dégueulasse, je lui avais promis de lui apporter une bonne bouteille de Bourgogne. C’est désormais chose faite, avec un excellent Beaune 1er Cru, qui m’a valu une paire de bises en remerciement.

A l’année prochaine !